Explosion de la délinquance : les Français payent le prix du laxisme de la gauche

Publié le 7 Janvier 2013

Après l’explosion de l’insécurité en octobre (+8% pour les crimes et  délits), les chiffres de novembre sont formels, la délinquance générale  a  augmenté de 5,6%, avec 15 000 victimes de plus en un mois (295 000 faits constatés contre 280 000 en novembre 2011).

 

Le gouvernement doit changer de cap et en finir avec le laxisme qui nourrit l’impunité. 


1°) En octobre, l'Observatoire national de la délinquance et des   réponses pénales  (ONDRP), a révélé que la délinquance générale avait  explosé avec une  hausse des crimes et délits de 8%.

Dans le  détail, on enregistrait : + 9% de violences contre les personnes, +8% d’atteintes aux biens, +18% d’infractions économiques et financières  (par rapport à octobre 2011).

Le 13 novembre, sommé de donner des  explications, Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur, avait d’abord tenté de  remettre en cause les instruments de mesure de la délinquance et  d’invoquer des erreurs statistiques. C’était pourtant le même outil utilisé sous Nicolas Sarkozy, qui entre 2002 et 2012 avait enregistré une  baisse globale de la délinquance de 17% !

 

2°) En novembre, l’ONDRP confirme une nouvelle hausse de la  délinquance générale de 5,6% par rapport à novembre 2011 dont +5%  de violences contre les personnes, +6% pour les atteintes aux biens,  +13% pour les infractions économiques et  financières, (+17,2% pour les cambriolages, +52,3% pour les vols à l’arrachée dans les transports  d’Ile-de-France. Concrètement cela représente près de  15.000 victimes de plus en un mois (295.000 faits constatés en  novembre 2012 contre 280.000 en novembre 2011).

Cette fois-ci encore,  Manuel Valls tente de nous expliquer que ce n’est pas de sa  faute mais de celle des « statistiques » qui auraient été « arrangées »… 

Il annonce donc :
1/ qu’il veut mettre fin « à la pratique qui consistait  à fixer aux chefs de  service l’évolution chiffrée qu’ils devaient atteindre en fin d’année »
2/  Qu’il faut « rétablir un thermomètre qui fonctionne ». En clair, les   chiffres sont mauvais, ne les mesurons plus ! Cette attitude qui consiste  à refuser d’assumer ses responsabilités et à s’interdire de se  donner des objectifs de baisse de la délinquance traduit une lâcheté et  un fatalisme inquiétants pour les Français.

3°) La statistique ne croit pas à la malchance ou aux coïncidences :  quand les chiffres montrent une explosion de la délinquance deux mois  de suite, c’est qu’il y a un vrai problème d’insécurité dans notre pays.

Les explications et les faux-fuyants de Manuel Valls ne convainquent personne. La vérité, c’est  que les chiffres de la sécurité n’avaient jamais été aussi mauvais depuis les années Jospin (+17,7% de la délinquance générale, +70% de violences aux personnes entre 1997 et 2002), où l’on préférait parler de « sentiment d’insécurité » plutôt que de hausse de la délinquance.  Tout cela ne doit rien au hasard. Depuis leur arrivée au pouvoir, les  ministres de gauche multiplient les déclarations visant à instaurer un  climat d’impunité, à réhabiliter la culture de l’excuse et à saper l’autorité des forces de l’ordre :
débat stérile et absurde sur le récépissé pour les contrôles d’identité  qui a affaiblit les policiers et les gendarmes ;
circulaire pénale de Christiane Taubira du 19 septembre qui vise à  éviter le tout carcéral avec la fin des comparutions immédiates et des  courtes peines, la systématisation des aménagements de peine alors  que près de 80 000 peines de prison ferme ne sont pas effectuées ;
multiplication des déclarations des Ministres sur la dépénalisation du  cannabis ou l’ouverture de salles de shoot ;
 annonce le 8 décembre d’une future loi de suppression des tribunaux  correctionnels pour mineurs récidivistes, des peines-plancher et de la  rétention de sûreté…

 

Qui peut croire qu’on peut renforcer notre sécurité en diminuant les  peines contre les récidivistes ou en relâchant dans la nature des grands  criminels ? L’augmentation préoccupante de la délinquance aux mois d’octobre et  de novembre montre que les délinquants ont clairement perçu ce  message d’impunité envoyé par la gauche.

 

François Hollande, Manuel  Valls et Christiane Taubira sont responsables de la hausse de l’insécurité.

 

4°) Il est temps d’en finir avec ce laxisme désastreux qui met en danger  les Français. Il faut renouer avec la fermeté en renforçant l’autorité de la  justice :
En garantissant l’exécution de toutes les peines : avec la suppression  des réductions automatiques de peines, l’instauration de peines  plancher pour les réitérants, la construction de 24 000 places de prison  pour arriver à un parc carcéral de 80 000 places ;
En réformant en profondeur la justice des mineurs pour sanctionner  plus fermement avec une obligation systématique de réparation du  dommage causé : avec la séparation de la fonction, aujourd’hui  confondue chez le juge des enfants, de protection des mineurs en  danger et de sanction en cas de délit ;
 En donnant davantage de droits aux victimes (droit d’appel pour les  décisions des cours d’appel et des tribunaux correctionnels et les  décisions relatives à la détention provisoire et à l’exécution des peines)  et en faisant participer systématiquement les condamnés à l’indemnisation des victimes.

Rédigé par JA BENISTI

Publié dans #Assemblée nationale

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