Nicolas SARKOZY est le seul candidat à considérer, respecter et récompenser le travail

Publié le 2 Mai 2012

h6i7965La fête du Travail a été l'occasion pour Nicolas SARKOZY, devant 200 000 personnes réunies au Trocadéro de rappeler qu’il est inacceptable que celui qui travaille, qui paye ses cotisations, gagne moins que celui qui ne travaille pas et ne paye pas ses cotisations. Son bilan et son programme sont l'illustration qu'il se bat pour la revalorisation du travail et pour que les droits n’aillent pas sans devoirs.

 

« Toute ma vie, j’ai considéré que le travail était une valeur d’émancipation, que c’est le chômage qui est une aliénation. Toute ma vie, j’ai pensé qu’on ne pouvait réussir que par le travail, que par l’effort, que par le mérite » a affirmé avec émotion et fermeté Nicolas Sarkozy, à Cernay, mercredi 25 avril.

 

NICOLAS SARKOZY ET FRANÇOIS HOLLANDE ONT, EN CE SENS, UNE VISION OPPOSEE DU TRAVAIL.

 

François HOLLANDE continue de défendre le partage du travail avec le maintien des 35 heures et le refus de la détaxation des heures supplémentaires et entend continuer de créer des emplois - 60 000 postes de fonctionnaires, 150 000 contrats d’avenir, etc. – grâce à un matraquage fiscal des classes moyennes. Quant au travail des bénéficiaires des minima sociaux, c’est bien simple : il refuse d’en parler. C’est cette vision qui a échoué depuis des années.

 

Nicolas SARKOZY considère, au contraire, que ce n’est pas en prenant le travail de l’un pour le donner à un autre que l’on renforce l’économie française. Il faut encourager le travail de tout le monde, en détaxant les heures supplémentaires, en creusant l’écart entre les revenus du travail et les revenus de l’inactivité, en aidant et en incitant tous ceux qui peuvent travailler à le faire (bénéficiaires de minimas sociaux ; chômeurs) afin que le travail soit toujours plus payant que l’assistanat.

 

Pour Nicolas Sarkozy, le chômage doit être une période de formation tout autant qu’une période d’indemnisation. Il a créé le RSA et continue à défendre ce dispositif qui incite à la reprise d’un travail pour tous ceux qui le peuvent.

 

1) Renforcer la valeur travail:

  • Plutôt que de condamner les chômeurs à attendre passivement un entretien d'embauche, leur offrir une formation qui multipliera leur chance de retrouver un emploi. Tout chômeur qui n'a pas de perspective sérieuse de retrouver un emploi dans son métier sera tenu de suivre une formation qualifiante à un métier pour lequel il existe des besoins, puis à accepter un emploi correspondant à cette formation.
  • Plutôt que d'occuper les jeunes dans de faux emplois, les préparer à de vrais métiers. Dorénavant, tous les élèves en dernière année de baccalauréat professionnel ou de CAP passeront 50 % de leur temps en entreprise. Cette révolution, qui concernera plus de 250 000 jeunes par an, leur garantira une bien meilleure insertion professionnelle.
  • Plutôt que de considérer que les seniors sont "trop vieux", faire profiter la collectivité de leur expérience au sein des entreprises. Pour inciter les entreprises à embaucher de nouveaux seniors, nous instaurerons une exonération totale et permanente de charges pour les plus de 55 ans qui sont demandeurs d'emploi embauchés en CDI ou en CDD de plus de 6 mois.
  • Maintenir la détaxation des heures supplémentaires que le candidat socialiste a promis de supprimer. La détaxation des heures supplémentaires, c’est en moyenne 450 euros de salaire en plus par an pour 9 millions de personnes.

2) Produire davantage en France pour créer des emplois

  • Alléger les charges patronales qui pèsent sur le travail de 14 millions de salariés, en particulier ceux qui sont employés dans l'industrie et l'agriculture. Nous diminuerons ainsi le coût du travail de 13 milliards d'euros.
  • Permettre aux entreprises de faire face plus facilement à des baisses ou à des pics d'activité par la possibilité de conclure, avec les représentants de la majorité des salariés, un accord sur le temps de travail, et l'emploi.
  • Exiger la réciprocité dans les échanges commerciaux entre l'Europe et le reste du monde. Dans les négociations commerciales entre l'Europe et ses partenaires, ce ne sont pas les Etats membres qui négocient un par un mais l'Europe qui les représente. Nicolas Sarkozy exige une politique commerciale moins naïve : il veut que les pays avec lesquels nous échangeons soient soumis aux mêmes contraintes que celles auxquelles nos agriculteurs, nos producteurs, nos entrepreneurs sont soumis (environnementales, sociales, qualité, sanitaire..). Il exige pour cela la réciprocité dans les échanges commerciaux entre l’Europe et le reste du monde. Si les négociations n’ont pas abouti d’ici un an, la France réservera ses marchés publics aux seules entreprises qui produisent et créent de l’emploi en Europe, jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé.
  • Créer un impôt minimal sur les grands groupes : en taxant les bénéfices des entreprises quel que soit le lieu où ils sont réalisés, nous mettrons un frein aux délocalisations. C’est cela le réalisme et la cohérence. A son opposé, François Hollande propose d’augmenter le taux d’impôt sur les grands groupes en France ! Or, aujourd’hui 1 groupe du CAC 40 sur 2 ne paye pas d'impôt sur les sociétés. François Hollande propose donc d'augmenter un impôt qui rapporte dans ce cas zéro euro, et ne rapportera donc toujours pas plus de zéro euro ensuite ! C’est tout bonnement ce qu’on appelle une annonce d’affichage.
  • Interdire la déduction fiscale des dépenses de délocalisation de l'impôt sur les bénéfices des sociétés.

  3) Libérer les forces de nos PME et de nos artisans

  • Mettre fin à l'inflation des normes, qui empoisonnent la vie des petits entrepreneurs : à l'avenir, toute création d'une norme sera compensée par la suppression de deux normes anciennes.
  • Réserver une partie des commandes publiques aux PME européennes, comme le font les États-Unis pour leurs propres PME.
  • Faire l'avance du crédit impôt recherche aux PME qui n'ont pas la trésorerie, pour qu'elles puissent investir dans l'innovation.
  • Supprimer le privilège du Trésor Public, pour inciter les banques à financer davantage les PME.
  • Appliquer le principe "zéro activité/zéro charges" aux artisans et aux travailleurs indépendants, comme c'est aujourd'hui le cas pour les auto-entrepreneurs.

4) Consolider le renouveau de notre agriculture

  • Rendre les agriculteurs plus compétitifs grâce à la baisse de leurs charges.
  • Maintenir les moyens de la politique agricole commune.
  • Supprimer le privilège du Trésor Public, pour inciter les banques à financer davantage les PME.
  • Renforcer l'organisation des filières de transformation afin de permettre aux agriculteurs de peser dans la négociation de leurs prix face aux distributeurs.
  • Réduire de 50 % d'ici 2020 la disparition annuelle de terres agricoles.

5) Combattre les abus qui minent notre pacte social

  • Généraliser l'obligation pour les titulaires du RSA d'effectuer sept heures d'activité d'intérêt général par semaine : parce que pour Nicolas Sarkozy les droits ne vont pas sans devoirs, toute personne apte à travailler doit se rendre utile à la société. Le maintien du RSA sera, en outre, conditionné à une évaluation périodique qui permettra de mesurer les progrès de l'insertion.
  • Instaurer un impôt sur les exilés fiscaux, qui s'installent à l'étranger exclusivement pour des raisons fiscales.
  • Interdire les parachutes dorés des grands patrons, ainsi que les retraites chapeaux, car ces rémunérations n'ont aucun lien avec le mérite et la performance.
  • Faire approuver les rémunérations des principaux dirigeants par l'assemblée générale des actionnaires plutôt que par les conseils d'administration. Un représentant des salariés siégera systématiquement au comité des rémunérations.

Rédigé par JA BENISTI

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article